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Le syndrome de l’imposteur : comment le reconnaître et le dépasser

  • Photo du rédacteur: Elise L.
    Elise L.
  • 6 juin
  • 2 min de lecture

Tu as déjà eu l’impression de ne pas mériter ta place, de réussir “par chance”, ou de tromper ton entourage professionnel malgré ton travail acharné ? Si oui, tu n’es pas seul(e). Ce que tu ressens porte un nom : le syndrome de l’imposteur.


Qu’est-ce que le syndrome de l’imposteur ?

Le syndrome de l’imposteur est un phénomène psychologique dans lequel une personne doute de ses compétences, de ses accomplissements et vit dans la peur constante d’être “démasquée” comme une fraude. Il touche aussi bien les femmes que les hommes, quel que soit le niveau de réussite.


Comment le reconnaître ?

Voici quelques signes fréquents :

  • Tu attribues tes réussites à la chance ou à des facteurs extérieurs.

  • Tu redoutes que les autres découvrent que tu n’es “pas à la hauteur”.

  • Tu te compares constamment aux autres, en te sentant inférieur(e).

  • Tu repousses les compliments ou les minimises (“Ce n’était rien”).

  • Tu travailles excessivement pour compenser ce que tu crois être un manque de compétence.


Ce syndrome ne signifie pas que tu n’es pas compétent(e).

Il signifie que tu doutes de toi, même quand tu es pleinement légitime.


D’où vient-il ?

Le syndrome de l’imposteur trouve souvent racine dans :

  • L’éducation (pression de réussite, besoin de validation)

  • Le perfectionnisme

  • Un environnement compétitif

  • Des expériences passées d’échec ou de rejet

  • Des stéréotypes de genre ou des injonctions sociales


Comment le dépasser ?

  1. Reconnaître ce que tu ressens

    • Le premier pas est d’identifier les pensées d’auto-sabotage.

    • Note-les pour prendre du recul.

  2. Accepter tes réussites

    • Tiens un journal de tes succès, même les plus petits.

    • Relis-le régulièrement pour te reconnecter à ta valeur.

  3. Parler de ton ressenti

    • Tu n’es pas seul(e). En parler libère et relativise.

    • Un coach ou un thérapeute peut t’aider à identifier les racines du syndrome.

  4. Cesser la comparaison

    • Chaque parcours est unique. Compare-toi à toi-même, pas aux autres.

    • Apprends à te féliciter de ton évolution.

  5. Déconstruire le mythe de la perfection

    • L’erreur fait partie de l’apprentissage.

    • Oser être imparfait(e), c’est oser être humain(e).


Le vrai imposteur n’a pas de doutes

Rappelle-toi : douter n’est pas un signe d’incompétence, c’est un signe d’intelligence et de conscience. Les personnes réellement incompétentes ne doutent jamais.


Et si tu changeais de regard ?

Au lieu de fuir ce sentiment, utilise-le comme un levier :

  • Pour apprendre à mieux te connaître

  • Pour poser des limites

  • Pour t’ancrer dans la confiance plutôt que dans la peur

 
 
 

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Élise LAOUÉ

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